Évidemment, nous ne pourrons pas oublier ce moment puisque non contents de faire un concert, nous avons visiter la belle Venise, et nous avons loosé durant la totalité des trajets aller et retour.
En effet, le 15 avril, le top départ est donné Gare de Nantes accès sud à 5h30 du mat' en pleine grève de la SNCF. Bien sur, notre train est annulé et nous sommes reroutés vers Paris Montparnasse avec un superbe tour en bus pour rejoindre Roissy, en pleine heure de pointe, le perif' parisien est toujours un grand bonheur.
1h30 plus tard nous voila sur le tarmac de l'aéroport, nous sommes contents et on se dit que oui nous allons à Venise.
Le soir même nous faisons un petit tour de reconnaissance de notre future scène de jeu, le troquet est cool, le patron très sympa, et le Ugo nous rejoint pour un séjour extraordinaire.
Extraordinaire, le mot est faible, déjà la ville nous offre tous ses plus beaux atouts, le concert se passe merveilleusement, pour qu'au final, on apprenne que des problèmes d'avion commencent et vont peut être nous empêcher de rentrer.
La journée de dimanche, marque nos premières mission de "je trouve comment rentrer chez moi" avec les files d'attente interminables dans les gares, l'aéroport et les loueurs de voiture qui ne souhaitent pas nous voir partir en France avec les voiture aux plaques italiennes.
Reste à régler le problème du logement. Intervient Ugo et ses relations locales qui nous trouvent un appartement pour 7 nous permettant ainsi de voir venir jusqu'au mercredi.
Mardi, 6h du mat, attente à la gare pour tenter de trouver le joyau ultime, le billet de retour en train (les avions ne volent toujours pas et les échos ne sont pas à l'amélioration). Merci Transitalia, qui nous trouve cette perle rare. Un billet de train Venise, Milan, Vintimille, Nice, Paris pour 15h de train 3 changements, un joli voyage de 1700km à travers l'Italie, la Provence, et la capitale.
Mercredi, 23h30, Nous voici à Paris, pensant être sauvés (je passe les moments de stress des retards de trains, correspondances tendues, etc...) nous descendons les couloirs du métro parisien pour nous voir refoulés : "Des travaux sur la ligne 1" (que nous prenons tous). On pensait vraiment que tout allait rentrer dans l'ordre...
Bref, après une nuit de squat à droite à gauche pour tout le monde, nous voici repartis (chacun de son côté) pour un dernier trajet en train (on en avait pas eu assez). 2h et quelques de Paris Nantes en TGV... Jamais nous n'avons été aussi prêts de rentrer.
Le périple fut inoubliable, autant pour notre premier concert à l'étranger que pour l'éruption islandaise qui nous a entrainée dans l'aventure des transports.
Vivement le prochains. Merci Ugo et tes amis pour l'accueil. Merci Venise. Ciao Tutti
